vendredi, juillet 15, 2005

névrose obsessionnelle

Dans ce pseudo-interview du 14 juillet, au sujet duquel, Vous-savez-qui, a dit que c’était un exercice inutile, le monarque décadent a de nouveau dénigré le modèle britannique. Vous savez, ces gens auxquels « on ne peut pas faire confiance tant ils font une mauvaise cuisine... ».

C’est une véritable obsession. Ca relève de la maladie nerveuse. Il fait penser au super-inspecteur Dreyfus dans la « Revanche de la Panthère Rose », fou de hantise contre l’Inspecteur Clouseau.

Il est vrai que Tony lui a ravi la vedette sur tous les plans mais on pourrait tout de même attendre d’un chef d’état, supposé, une conscience plus clairvoyante de ses propres échecs, et surtout moins de démagogie et plus d’honnêteté intellectuelle.

Il attaque ce modèle, sur la santé, les investissements pour l’école et la recherche, ainsi que la lutte contre la pauvreté.
Sur chacun de ces points la France se vante, alors que pour chacun d’eux une comparaison approfondie, tenant compte aussi bien des coûts que de la part des secteurs public et privé, ne tourne pas à son avantage.

Prenons par exemple la santé. La NHS britannique est universelle et totalement gratuite pour tous les résidents. Son coût pèse bien moins que la Sécu française sur les salariés et les employeurs. Si le salarié britannique décide de consacrer les mêmes sommes que le salarié français pour compléter auprès des assureurs privés les insuffisances de la NHS, il a une couverture bien supérieure à la française (même avec mutuelles). Et de plus il a l’incomparable satisfaction de le faire librement.

Il attaque aussi sur la longévité et la natalité supposées plus élevées en France. La différence est si marginale qu’il est dérisoire et ridicule, d’en faire la base d’une critique de société

Voir à l’IFRAP sur ces sujets, l'étude : « La Grande-Bretagne en 2005 - Bien loin devant la France »

La sclérose de la vie sociale en France, le chômage de masse et l’exclusion qui en résulte sont des fléaux si graves que, s’attacher à ces différences, au demeurant fausses, pour dénigrer un modèle qui assure le plein emploi dans une société dynamique où règne la démocratie au plus haut niveau et la liberté, c’est de l’hermétisme intellectuel, de la démagogie triviale, de la vanité revancharde, ou une obsession sénile.

Choisissez !


NB : En tout cas c’est certainement pas dans la Démocratie britannique qu’on verrait 2 pantins aux ordres, supposés informer le citoyen, et agissant plutôt comme faire valoir d’un politicien décrépit.

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